Contre la réforme des retraites MACRON/DELEVOYE !

Le 21 septembre 2019,

Mobilisons-nous contre la contre-réforme des retraites MACRON/DELEVOYE !

Le haut commissaire chargé de la contre-réforme des retraites (JP DELEVOYE) devenu depuis ministre (histoire de le remercier), a présenté le 18 juillet dernier, un rapport qui préconise la suppression des quarante deux régimes spéciaux de retraites et une mise en place d’un système universel par point dans lequel les pensions retraites seront calculées sur toute la carrière mettant ainsi fin au système de répartition actuel qui date d’après guerre et qui a pourtant fait ses preuves.

Mettre en place un régime universel par point sans aucune garantie sur la valeur de celui-ci, valeur qui pourra notamment être revue à la baisse en cas de dérapage des déficits publics, fera automatiquement baisser le niveau des pensions. Très récemment, un groupe d’experts économiques après avoir décortiqué cette énième contre-réforme des retraites, considère que le niveau des pensions subirait en cas de baisse de la valeur du point, une chute vertigineuse de l’ordre de 15 à 23% par rapport au calcul actuel sans compter les conséquence pour celles et ceux qui auront rencontré des difficultés au cours de leur carrière (chômage, longue maladie…) et qui n’auront jamais assez de points pour prétendre à une retraite décente.

Age pivot de départ à la retraite à 64 ans contre 62 actuellement et/ou allongement de la durée de cotisation, solutions avancées par nos gouvernants revient au même. A ce titre d’ailleurs, certains conseillers du sieur Delevoye ont récemment (à demi-mot), reconnu que pour partir avec un niveau de retraites similaire à aujourd’hui, il faudra cotiser…44,3 ans pour les personnes nées à partir de 1990 le tout en commençant à travailler avant 19 ans. Quant à ceux qui entreront dans la vie active à 25 ans, notamment les jeunes diplômés, il leur faudra bosser jusque…69 ans.

De mensonge en mensonge, l’exécutif veut à tout prix faire passer cette contre-réforme après celles de 1993, 2003, 2010 et 2014 mises en place par différents gouvernements de tous bords politiques et qui n’ont fait que reculer l’âge de départ à la retraite et allonger la durée de cotisation alors que plus de six millions de chômeurs et notamment beaucoup de jeunes sont en recherche d’emplois. En réalité, nos gouvernants n’ont qu’un seul et même objectif, celui de faire disparaitre notre système par répartition ainsi que les régimes spéciaux.

De ce fait, si concertation il y a eu dans le passé sur ce sujet, l’heure est maintenant à la mobilisation. C’est pourquoi, nous demandons à tous de se mobiliser le 21 septembre prochain à Paris pour exiger le retrait de la contre-réforme Macron/Delevoye.

Date de dernière mise à jour : 15/09/2019

Claude Jenet

Claude Jenet est né le 25 février 1942 à Limoges. Reçu au concours d’agent de recouvrement des services du Trésor, il est nommé à la perception du centre hospitalier régional. En 1963, il est animateur des jeunesses syndicalistes FO de la Haute Vienne. En 1966, il entre au bureau de l’Union départementale. Deux ans plus tard, il en est Secrétaire général adjoint et, en 1970, il est élu secrétaire général. Il siègera ensuite à la Commission exécutive confédérale, à partir de 1974, avant d’être élu membre du Bureau confédéral, en 1980, à l’issue du XIV^e congrès confédéral de la CGT FO à Bordeaux, congrès qui réunissait 2 745 délégués.

Passionné de cyclisme, Claude Jenet, avec Roland Raignoux (alors secrétaire de l’UD FO de l’Indre) avait commencé par organiser une épreuve cycliste ouverte aux professionnels, « le Grand Prix du Muguet » qui reliait Châteauroux à Limoges. Arrivé au Bureau confédéral il réussira dès 1980 à convaincre Félix Lévitan, directeur du Tour de France, d’installer deux voitures aux couleurs de FO au sein de la caravane du Tour de France. C’est ainsi que l’été dernier, FO effectuait son 34^e tour de France. Claude Jenet, comme responsable du secteur Presse de la confédération, de 1980 à 1996 (date à laquelle il prend la responsabilité de l’organisation) aura lui-même suivi ainsi chaque année quelques étapes du Tour de France dans la voiture de presse de FO Hebdo.

Lorsqu’il quitte le bureau confédéral, lors du congrès confédéral de Marseille en 2000, Claude Jenet n’en finit pas avec son activité militante. Il deviendra responsable des retraités FO de l’Union départementale de Vaucluse, département qu’il avait choisi pour sa retraite, et est toujours demeuré actif et disponible auprès des syndicats et des militants FO de ce département jusqu'à son décès intervenu le 3 décembre 2014.