ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L'UDR-FO DE VAUCLUSE - 4 mai 2018

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L'UDR-FO DE VAUCLUSE

Sous la présidence de Alain COLLARD (représentant l’UCR-FO) et en présence de Jean-Luc BONNAL (Secrétaire Général de l’UD-FO de Vaucluse), l’assemblée générale de l’Union Départementale des Retraités Force Ouvrière de Vaucluse s’est tenue le 4 mai 2018 à Montfavet.

 

Jean-Luc BONNAL a apporté le salut fraternel de l’UD-FO de Vaucluse. Après avoir fait état des liens étroits existant entre l’UDR et l’UD, il s’est félicité de la place grandissante que prend l’UCR-FO au sein de la Confédération. Abordant le congrès confédéral, il a souligné la richesse de la discussion, le fonctionnement démocratique, l’élection d’une nouvelle direction, et l’adoption d’une « feuille de route » que l’ensemble de la Commission Exécutive confédérale va devoir appliquer. Cette feuille de route pourrait se résumer à défendre notre modèle social avec comme premier développement la réussite de la journée de mobilisation du 22 mai. Il a expliqué combien le combat des cheminots est le combat de TOUS, combat que nous devons soutenir y compris en leur apportant une aide financière.

Laure LAMBERTIN, a présenté le rapport d’activité. Elle a rappelé toutes les actions conduites (audiences, manifestations, rassemblements) pour défendre les revendications des retraités et les services publics. Elle a mis en avant le combat important mené par notre UDR en Vaucluse pour améliorer les conditions de vie des personnes âgées. Elle a insisté sur le fait que la loi ASV ne répond pas à notre revendication centrale, à savoir la prise en compte de la dépendance par la sécurité sociale. Elle a fait état des deux derniers évènements auxquels l’UDR-FO de Vaucluse avait convié l’ensemble des adhérents :

  • Le 12 février 2018, en collaboration avec la mutualité française, réunion publique sur la prévention des chutes - problème de santé publique
  • Le 6 avril 2018, conférence-débat ayant pour thème « Améliorer les conditions de vie en EHPAD » avec la participation d’un directeur d’EHPAD, de familles de résidents, de personnels, de militantes FO des syndicats FO santé.

Elle est revenue sur la nécessité de soutenir la grève de la SNCF et a indiqué que l’UDR-FO de Vaucluse avait adressé une aide financière à la fédération FO Cheminots.

En plus de cette riche activité, l’UDR édite un journal trimestriel : « LE POTE AGE » et propose chaque année à ses adhérents une après-midi récréative. Elle termine son intervention en annonçant que le Conseil d’Administration a décidé de mettre à l’honneur deux Camarades méritants : Michel GIL premier Président de l’UDR-FO de Vaucluse et Louis MACHERET notre ancien Trésorier. Une médaille leur sera remise pour témoigner que le Syndicat reconnaît leur engagement, leur militantisme, leur dévouement et leur fidélité aux valeurs défendues par FORCE OUVRIERE.

Jean-Marie CARTOUX a présenté le rapport de trésorerie qui est en léger excédent. Il a décortiqué les recettes et les dépenses. La commission de contrôle, a souligné l’excellente gestion et certifié la véracité des comptes.

Serge OLLIER a présenté, au nom du Conseil d’Administration, la résolution. Cette résolution a donné lieu à de nombreuses interventions passionnées forts intéressantes qui ont nourri le débat. La résolution a été adoptée à l’unanimité moins 1 abstention.

Alain COLLARD après avoir apporté le salut fraternel de l’UCR-FO, s’est félicité de la place grandissante que prend l’UCR dans la confédération ainsi que de l’amélioration du fonctionnement des UDR. Il a rappelé les actions conduites par les 9 organisations syndicales de retraités pour réclamer une augmentation des retraites, défendre la sécurité sociale et les services publics. Alain a ensuite évoqué la lettre du candidat Macron aux retraités. Le candidat devenu Président augmente la CSG pour compenser les nouveaux cadeaux aux entreprises. Cette augmentation frappe durement les retraités imposables. Il a également insisté sur la nécessité de soutenir le combat des cheminots. Par leur lutte, ils défendent TOUS les statuts, TOUS les services publics, ils s’opposent à la privatisation des biens de l’Etat, spoliation de biens que nous avons payé avec nos impôts. Il appelle à la mobilisation contre l’augmentation de la CSG, contre la suppression des régimes spéciaux, contre la création d’un régime unique de retraite par points qui se traduira une nouvelle fois par une diminution des futures retraites. Il a démontré l’importance de la mobilisation des retraités aux côtés des actifs : leurs revendications sont les nôtres. Il a insisté sur les revendications qui font l’objet de notre résolution dont certaines seront portées dans la mobilisation du 22 mai et d’autres dans la journée du 14 juin. Les participants ont clôturé les travaux autour du verre de l’amitié.

 

RÉSOLUTION

L’assemblée générale de l’Union Départementale des retraités Force Ouvrière de Vaucluse réunie le 4 mai 2018 à Montfavet :

  • réaffirme son indépendance absolue à l’égard de l’Etat, du patronat, des gouvernements, des partis, groupements ou rassemblements politiques, sectes philosophiques, Eglises, et de façon générale son irréductible opposition à toute influence extérieure au mouvement syndical, pour assurer la défense effective des droits, intérêts moraux et matériels des salariés, chômeurs et retraités conformément aux principes définis par la Charte d’Amiens en 1906,
  • attachée aux principes républicains de liberté, d’égalité, de fraternité, de laïcité et de démocratie, affirme qu’il est urgent de mettre fin aux politiques d’austérité, suicidaires socialement, économiquement et démocratiquement, qui sont le terreau sur lequel prospèrent tous les mouvements du rejet de l’autre,
  • réclame plus de justice et moins d’inégalités.

Elle dénonce les diktats de l’Union Européenne que notre gouvernement s’empresse d’appliquer ce qui conduit :

  • à une austérité grandissante,
  • au démantèlement des droits sociaux,
  • à la destruction des services publics,
  • à la privatisation généralisée du bien public.

Tous ces éléments visant à baisser le coût du travail.

L’assemblée générale condamne fermement la politique libérale pour qui les salariés, les chômeurs, les retraités sont désormais un coût, une variable d’ajustement.  En conséquence, elle considère que « Le temps de l’indignation est désormais dépassé. Celui de la révolte organisée doit prendre le relais. » (Claude JENET)

Pour l’augmentation du pouvoir d’achat des pensions et des retraites 

L’assemblée générale rappelle l’opposition de FORCE OUVRIERE à la mise en place de la CSG et dénonce son augmentation. Ceux qui n’en ont pas besoin bénéficient de cadeaux fiscaux : baisse du taux de l’impôt sur les sociétés, plafonnement de l’imposition des revenus mobiliers, suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune avec l’exonération des portefeuilles boursiers, alors qu’une vie de travail se trouve pénalisée par une taxation inéquitable.

Elle rappelle son opposition au régime unique de retraite et la mise en place de comptes notionnels première étape vers la capitalisation et les fonds de pension. Le gouvernement cède à la pression de la Commission Européenne qui pousse à la création et à l’élargissement de systèmes de fonds individuels de retraite par capitalisation. La manœuvre est simple : on commence par diminuer le rendement des systèmes existants, on les réorganise, on crée la confusion et le mécontentement, on inculque aux jeunes l’idée qu’ils n’auront pas droit à la retraite et on avance alors les fonds de pension par capitalisation comme seule solution.

Elle affirme sa détermination à combattre avec vigueur toute atteinte portée aux régimes de retraite par répartition qui, seuls, assurent le versement de pensions et retraites selon des principes d’égalité et de solidarité.

L’assemblée générale revendique :

       -    l’annulation de la hausse de la CSG

  • le retour à l’indexation au 1er janvier, sans année blanche, des retraites et pensions des régimes de base et complémentaires, des pensions de réversion sur l’évolution générale des salaires et exige le rattrapage du pouvoir d’achat perdu (20% sur 20 ans)
  • le retour à la règle des dix meilleures années pour le calcul des retraites du privé
  • le maintien et l’amélioration des conditions d’obtention des pensions de réversion et à cet effet, elle revendique le relèvement du taux de la pension de réversion ainsi que la suppression des conditions de ressources dans le régime général
  • l’annulation des mesures fiscales attaquant le pouvoir d’achat des retraités (rétablissement de la demi-part supplémentaire pour les parents isolés, veufs ou veuves n’ayant pas élevé seuls leurs enfants, suppression de la fiscalisation des majorations de pensions des retraités ayant élevé 3 enfants ou plus, suppression du plafonnement de l’abattement fiscal de 10 %)
  • la suppression de la C.A.S.A
  • un minimum de retraite pour tous qui ne puisse être inférieur au SMIC pour une carrière complète

En conséquence, l’assemblée générale :

 réaffirme son attachement aux revendications confédérales sur les retraites pour l’abrogation des contre-réformes de 1993, 2003, 2007, 2010 et 2014, tant sur l’âge de départ à 60 ans que pour le nombre de trimestres exigibles pour une retraite pleine et entière.

Non aux attaques contre la protection sociale collective et solidaire !

  • Lʼassemblée générale est attachée à défendre la Sécurité Sociale et ses principes fondateurs de 1945 d’égalité, de solidarité et d’accès aux soins pour tous, et les  systèmes de protection sociale collective par répartition basés sur un financement assuré par des cotisations sociales qui, comme le rappelle la Confédération FO « constituent le socle du salaire différé, qui confère aux travailleurs un droit de propriété sur la Sécurité sociale et une garantie pour son avenir ».

Elle considère que supprimer les cotisations sociales au profit de l’impôt CSG, constitue une attaque sans précédent contre notre système de Sécurité Sociale fondé sur le salaire différé. Elle rappelle que si les cotisations ouvrent des droits, l’impôt n’en ouvre pas. Si nos anciens ont créé en 1945 un système basé sur les cotisations sociales, c’est précisément pour mettre la Sécurité Sociale à l’abri des gouvernants et du capital financier : les cotisations collectées sont immédiatement reversées sous forme de prestations. C’est cela la solidarité.

Le gouvernement prévoit déjà un détournement de l’affectation de la CSG pour financer les dotations aux collectivités territoriales.

  • L’Assemblée Générale exige le retraitdeslois Bachelot et Touraine qui :
    • programment la fermeture de 22000 postes dans les Hôpitaux et la fermeture de 16000 lits ;
    • transfèrent aux ARS les prérogatives de lʼAssurance-maladie en matière de gestion du risque avec la territorialisation de la Sécurité sociale instaurant des droits différents d’une région à une autre ;
    •  imposent au nom du pacte de responsabilité 7,4 milliards dʼeuros  dʼéconomies à la Sécurité sociale dont 3,4 milliards à lʼAssurance-maladie.
  • Elle dénonce et condamne les diverses dispositions dites de « responsabilisation » qui pèsent lourdement sur les revenus des assurés et mettent en place une médecine à deux vitesses : forfaits, franchises médicales, pénalités en cas de non suivi du parcours de soins coordonné, déremboursements et moindres remboursements de médicaments, durcissement des conditions d’accès à la couverture à 100 % des affections de longue durée (ALD)... dépassements d’honoraires.

Il est inacceptable que l’accès aux soins devienne de plus en plus difficile du fait du manque de médecins (le Vaucluse est tout particulièrement concerné), du désengagement de la sécurité sociale, du reste à charge de moins en moins supportable y compris pour ceux qui ont une complémentaire santé. 

NON  à la gestion mercantile de la sécurité sociale,

la maladie n’est pas une marchandise !

Des études mettent en évidence que les retraités font partie des 15 % de la population majeure qui déclare  avoir renoncé à des soins pour des raisons financières. Pour l’assemblée générale, toute situation de renoncement aux soins (ou de report) est inacceptable.

■ L’assemblée générale exprime son opposition aux contrats de complémentaire santé «labellisés» pour les plus de 65 ans. Ce système constitue des plafonds de tarifs progressifs par tranche de cinq ans à partir de 65 ans avec trois niveaux de garanties et trois niveaux de cotisations. C’est une rupture de la solidarité intergénérationnelle.

Elle revendique l’abandon de ce dispositif de « généralisation » de la complémentaire pour les retraités contraire aux  principes et valeurs de solidarité que Force Ouvrière défend.

Perte d’autonomie 

  • L’assemblée générale réitère son opposition à faire payer aux salariés par la journée dite de « solidarité » et aux retraités par la Contribution Additionnelle de Solidarité pour l’Autonomie (CASA) le coût de la prise en charge de la perte d’autonomie et revendique sa prise en charge globale, pérenne et solidaire, dans le cadre de la solidarité organisée par la Sécurité Sociale.
  • Elle s’élève contre la dernière trouvaille de Mme la ministre, reprise par le Président, d’instaurer un deuxième jour de travail gratuit.
  • La loi dite d’ « Adaptation de la Société au Vieillissement » (ASV) n’apporte pas de réponse réelle à la prise en charge des problèmes de la dépendance. Traitant essentiellement du maintien à domicile, sans réels moyens budgétaires, elle fait l’impasse sur l’accès en EHPAD, alors que la situation des EHPAD ne cesse de se dégrader faute de moyens humains et matériels.

Non à la territorialisation de la République !

Oui au maintien et au développement des services publics !

L’assemblée générale réaffirme son attachement à la République une et indivisible garante de l’égalité des droits.

C’est pourquoi elle rappelle son opposition à la réforme territoriale faisant disparaître les communes et les départements, organisant la disparition des services publics (bureaux de postes, écoles, services hospitaliers, centres des finances publiques …).

Elle exige le retour, le maintien et le développement des services publics de proximité.

Elle refuse le « tout internet » qui éloigne les usagers et tout particulièrement les retraités des services publics. Elle n’entend pas refuser « le progrès » mais refuse que « le progrès » se fasse par la substitution de machines aux personnes physiques qui sont une aide indispensable pour les usagers face aux démarches obligatoires.

AU PLAN LOCAL

L’assemblée générale déplore le nombre insuffisant de maisons de retraite publiques dans le Vaucluse et le manque de financement public pour la création de nouveaux établissements.

Aux côtés de la Fédération des Personnels des Services Publics de santé F.O., elle réclame 1 personnel pour 1 résident (ratio préconisé par le plan gouvernemental « solidarité grand âge » de 2006) alors qu’en Vaucluse le rapport est de 0,6 pour 1.

L’assemblée générale déplore que le Conseil Départemental de la Citoyenneté et de l’Autonomie (CDCA) ne donne pas toute leur place aux organisations syndicales de retraités pour exprimer leurs revendications. 

Elle se félicite des actions entreprises localement par l’UDR-FO de Vaucluse pour améliorer les conditions de vie des personnes âgées dépendantes reprises, à présent, au niveau national par l’UCR-FO.

L’assemblée générale revendique :

  • une politique publique d’adaptation de l’habitat, de la ville, des transports et services publics, de l’environnement au vieillissement de la population,
  • l’augmentation des aides spécifiques pour l’adaptation du logement,
  • des services publics de proximité afin de faciliter l’information sur les démarches à effectuer et les aides susceptibles d’être octroyées pour les travaux d’aménagement, d’accessibilité et d’adaptation du logement,
  • que l’accès au crédit reste possible pour les retraités, dans des conditions qui ne soient pas discriminantes.

    

REJOINDRE LʼUDR-FO

L’assemblée générale exprime sa vive inquiétude quant aux menaces qui planent sur la République sociale et sur les libertés individuelles.

L’assemblée générale  appelle tous les retraités :

  • pour qui la retraite est un droit que nous devons défendre
  • pour qui 35 ans d’austérité ça suffit
  • qui refusent la spoliation des biens de l’Etat par la privatisation généralisée du bien public
  • qui refusent les reculs sociaux
  • qui refusent la dégradation du pouvoir d’achat
  • qui veulent plus de solidarité, plus d’égalité, plus de droits sociaux collectifs,
  • qui exigent la revalorisation annuelle des retraites et pensions

à rejoindre l’UDR-FO de Vaucluse et  à participer à ses actions. La mobilisation de tous les retraités aux côtés des actifs et des jeunes, est impérative pour obtenir la satisfaction de nos légitimes revendications.

MONTFAVET, le 4 mai 2018

Adoptée à l’unanimité moins 1 abstention

 

L'Assemblée Générale a voté à l'unanimité la motion suivante (à adresser à la fédération FO Cheminots, à la Ministre des Transports, au Président de la SNCF, à l’UCR-FO, à la Confédération FO) :

LE COMBAT DES CHEMINOTS, C’EST NOTRE COMBAT !

L’assemblée générale de l’Union Départementale des retraités FORCE OUVRIERE de Vaucluse, réunie à MONTFAVET le 4 mai 2018 soutient les cheminots en grève.

Elle souligne que leur combat ne se résume pas uniquement à la défense de leur statut et du service public ferroviaire.

En s’opposant à la privatisation rampante de la SNCF, ils défendent TOUS les services publics. En refusant la fin de leur statut, ils défendent TOUS les statuts, TOUS les droits des salariés du public et du privé, et refusent le dumping social.

Ce gouvernement applique ce que Denis Kessler, à l’époque vice-président du MEDEF et patron des assurances appelait de ses vœux dans un éditorial du journal « Challenges » du 4 octobre 2007 : « La liste des réformes ? C’est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil National de la Résistance ! » Et il précise : « … statut de la fonction publique, régimes spéciaux de retraite, refonte de la Sécurité Sociale, paritarisme… ».

Pour répondre aux exigences du MEDEF exprimées sous la plume de Denis KESSLER son ambitieux programme se résume à défaire tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952. C’est une véritable déclaration de guerre !

Alors OUI ! en luttant pour préserver la SNCF et leur statut, les cheminots mènent un combat  juste et indispensable. Ils sont le fer de lance pour la défense et le maintien des services publics, pour la défense des droits des salariés du privé et du public, pour la défense des régimes de retraite, pour la défense de la sécurité sociale…

Cette attaque brutale d’un grand et indispensable service public nous rappelle qu’en 1992 le gouvernement ROCARD, acquis au libéralisme, sous prétexte de moderniser les PTT, transformait cette administration en deux E.P.I.C. (Etablissement Public Industriel et Commercial) : La Poste et France Telecom, s’attaquait au Statut de fonctionnaire des personnels et prétendait ne pas préparer la privatisation de La Poste et de France Télécom arguant que ces évolutions étaient inéluctables face à l’ouverture à la concurrence des télécommunications et du service postal.

On mesure aujourd’hui, ce que valaient ces « engagements » pris par ceux qui nous gouvernent. La concurrence n’a pas profité aux clients, les tarifs ont explosé et trop souvent la présence postale est financée par la commune, c’est-à-dire par le contribuable "local". Quant aux obligations d’assumer les missions de service public…

C’est pourquoi, l’UDR-FO de Vaucluse, qui vient d’adresser un premier soutien financier à la Fédération FO Cheminots, appelle tous ceux qui se reconnaissent dans leur action à les soutenir financièrement et soutient la fédération FO Cheminots qui exige le retrait du plan SPINETTA-MACRON.

MONTFAVET, le 4 mai 2018

Adoptée à l’unanimité

 

 

L'Assemblée Générale a voté à l'unanimité la motion suivante (à adresser à l’UCR-FO pour transmission aux syndicats des travailleurs brésiliens : Centrale Unique des Travailleurs et Força Sindical, à l’ambassade du Brésil en France)

L’assemblée générale de l’Union Départementale des retraités FORCE OUVRIERE de Vaucluse, réunie à MONTFAVET le 4 mai 2018,  dénonce le « procès politique » fait à l’encontre de l’ex-président du Brésil Luiz Inácio Lula da Silva, dit Lula et qui a conduit à son incarcération pour corruption.

Avec le mouvement syndical international, elle réclame sa libération, en rappelant comme l’a déclaré Jean-Claude Mailly au Congrès Confédéral : « Lula a été condamné à 12 ans de prison pour une infraction pénale non établie. Il est victime d’un coup d’état juridique et nous lui apportons, avec la CSI, tout notre soutien ! ».

Comme la Confédération Syndicale Internationale, elle réclame son droit à la présomption d’innocence jusqu’à preuve du contraire.

Elle apporte sa solidarité au mouvement syndical brésilien et soutient sa lutte pour la défense de la démocratie et le rétablissement de l’Etat de droit.

Elle souligne que l’actuel gouvernement du président Temer, d’ailleurs lui-même suspecté de corruption à l’instar de plus de 40 sénateurs de sa majorité, continue de remettre systématiquement en cause les acquis des travailleurs brésiliens et supprime des ressources pour les syndicats, ce qui est inacceptable.

                                                                       MONTFAVET, le 4 mai 2018

Adoptée à l’unanimité