La violence sociale Taxes écologiques Déficit de la Sécu Retraités FO -ceux qui "ne sont rien" toujours méprisés et ignorés communiqué de presse des retraités FO de Vaucluse Les retraités FO de Vaucluse dénoncent la violence sociale

Ceux qui

Communiqué de presse – AVIGNON, le 14 décembre 2018

 

Ceux qui « ne sont rien »

Toujours méprisés et ignorés

 

En 1983, le gouvernement FABIUS instaure la rigueur. Depuis, sous les diktats de l’Union Européenne, tous les gouvernements n’ont eu de cesse d’accroître l’austérité, de démanteler les droits sociaux, de détruire les services publics, d’organiser la privatisation généralisée du bien public, de baisser le coût du travail, de diminuer les pensions et retraites, d’augmenter la pression fiscale.

Les retraités Force Ouvrière et la cgt-Force Ouvrière ne cessent de réclamer plus de justice et moins d’inégalités, la fin des politiques d’austérité, suicidaires socialement, économiquement et démocratiquement.

HONTE à ceux qui instaurent la violence sociale en modèle économique, uTne violence sournoise qui ne se voit pas, sur laquelle les médias ne braquent pas leurs projecteurs mais qui cependant casse et brise des vies.

La violence sociale accentuée par les taxes écologiques est devenue insupportable : actifs, retraités, petits commerçants, artisans c'est-à-dire ceux qui ne sont rien se révoltent.

Le 10 décembre, tout le pays attend des mesures fortes de la part d’un président qui aurait entendu le message de détresse de toutes les couches de la population. Mais, ce n’est que du bout des lèvres que le président de la République reconnait les difficultés rencontrées par bon nombre de citoyens et les annonces qu’il fait se révèlent être à la limite de la provocation et de l’irrespect.

Une fois de plus, des miettes pour certains (une fausse augmentation du Smic), rien pour les chômeurs, les retraités, les fonctionnaires, les classes moyennes mais des cadeaux fiscaux confirmés pour les autres (suppression de l’ISF, exonérations de charges…).

On continue ainsi à creuser les déficits de la Sécu (retraites et Assurance-Maladie), de l’Assurance Chômage, quitte à les rendre exsangues et, au final, les faire disparaitre en les confiant au secteur privé !

Pour L’Union Départementale des Retraités Force Ouvrière de Vaucluse il  n’est pas acceptable que la crise soit prétexte à détruire notre modèle républicain construit sur la Sécurité sociale et l’Assurance Chômage.

C’est une honte !

Le gouvernement continue sa politique de régression, voire même de destruction sociale.

Force est de constater, qu’une fois encore, les plus aisés voient leurs privilèges confortés au prétexte d’une théorie du ruissellement qui ne fait, pourtant, qu’accroître les inégalités sociales.

L’Union Départementale des Retraités Force Ouvrière de Vaucluse dénonce la violence sociale que ce gouvernement comme ceux qui l’ont précédé entretient et développe.

Elle partage et soutient les revendications portées par la cgt-Force Ouvrière et rappelle ses revendications, propres aux retraités :

  • l’annulation de la hausse de la CSG

  • le retour à l’indexation au 1er janvier, des retraites et pensions des régimes de base et complémentaires, des pensions de réversion sur l’évolution générale des salaires et exige le rattrapage du pouvoir d’achat perdu (20% sur 20 ans)

  • le retour à la règle des dix meilleures années pour le calcul des retraites du privé

  • le maintien et l’amélioration des conditions d’obtention des pensions de réversion et à cet effet, elle revendique le relèvement du taux de la pension de réversion ainsi que la suppression des conditions de ressources dans le régime général

  • l’annulation des mesures fiscales attaquant le pouvoir d’achat des retraités (rétablissement de la demi-part supplémentaire pour les parents isolés, veufs ou veuves n’ayant pas élevé seuls leurs enfants, suppression de la fiscalisation des majorations de pensions des retraités ayant élevé 3 enfants ou plus, suppression du plafonnement de l’abattement fiscal de 10 %)

  • la suppression de la C.A.S.A

  • un minimum de retraite pour tous qui ne puisse être inférieur au SMIC pour une carrière complète

  • de véritables moyens financiers et humains pour les EHPAD pour parvenir à un ratio d’un personnel par personne résidente

  • le retour des services publics de proximité

  • la prise en charge de la dépendance par la sécurité sociale

Plus que jamais, pour que salariés, demandeurs d’emplois, fonctionnaires et retraités puissent vivre dignement et ne plus avoir, comme actuellement, des difficultés à se loger et se nourrir, elle soutient toutes les actions, tous les mouvements de grève en cours et à venir qui, dans le respect des biens et des personnes, s’inscrivent dans cette perspective.

Dans un pays où le CAC 40 va, en 2018, faire près de 100 milliards d’euros de bénéfices, il est inacceptable d’avoir 9 millions de pauvres et, pire encore, 2 millions de travailleurs pauvres !

Nous ne sommes RIEN, par la mobilisation soyons TOUT

Date de dernière mise à jour : 14/12/2018