Dysfonctionnement des feux tricolores : succès de l'UDR-FO de Vaucluse

DYSFONCTIONNEMENT DES FEUX TRICOLORES : SUCCÈS DE l'UDR-FO DE VAUCLUSE

Au mois de novembre 2012, l'UDR-FO de Vaucluse apprend, par un de ses adhérents, qu'un dispositif de radar installé aux feux tricolores situés à l'intersection de l'Avenue d'Avignon et de l'Allée de la Traille, en direction AVIGNON vers ORANGE, sur la commune de SORGUES, piège les automobilistes.

L'UDR-FO de Vaucluse prend la décision d'envoyer des membres du Conseil d'Administration sur place pour voir exactement ce qu'il en est.

Ils constatent un réel dysfonctionnement des feux tricolores. En effet, la temporisation du jaune est de seulement 3 secondes alors qu'elle doit être obligatoirement de 5 secondes lorsque les feux tricolores se trouvent hors agglomération.

En agglomération, avec une vitesse limitée à 50 kms/heure, sur route plane et sèche, un véhicule parcourt une distance de 25 mètres avant de s'immobiliser.

Sur cette deux voies limitée à 70 kms/heure, l'automobiliste attentif qui freine dès que le feu vert passe au jaune va parcourir une distance de 49 mètres pour immobiliser son véhicule, si la route est sèche.

Il est donc manifeste que ce dispositif radar installé sur des feux dont la temporisation du jaune est réglée comme en agglomération est un véritable piège pour les automobilistes qui se font flasher alors qu'ils n'ont commis aucune faute.

L'UDR-FO de Vaucluse décide donc, au mois de décembre 2012, de saisir le Préfet de Vaucluse afin qu'il mette un terme à cette situation ubuesque en prenant les dispositions nécessaires pour que la temporisation du jaune, à ces feux tricolores, soit conforme à l'instruction interministérielle sur la signalisation routière.

Force est de constater que le Préfet de Vaucluse a réagi rapidement. A présent, ces feux fonctionnent normalement.

Nous avons obtenu un premier succès. Mais pendant des années des automobilistes ont été flashés à tort. Ils ont perdu 4 points et ont dû s’acquitter d’une amende forfaitaire. Il ne serait que justice qu’ils récupèrent le tout. Nous sommes à la recherche de ces automobilistes pour voir quelle suite donner à ce dossier. Nous les invitons à nous contacter.

L'UDR-FO de Vaucluse vous recommande de rester vigilant sur la route, de respecter les vitesses autorisées et les distances de sécurité, de veiller au respect du code de la route.

Date de dernière mise à jour : 26/11/2021

Claude Jenet

Claude Jenet est né le 25 février 1942 à Limoges. Reçu au concours d’agent de recouvrement des services du Trésor, il est nommé à la perception du centre hospitalier régional. En 1963, il est animateur des jeunesses syndicalistes FO de la Haute Vienne. En 1966, il entre au bureau de l’Union départementale. Deux ans plus tard, il en est Secrétaire général adjoint et, en 1970, il est élu secrétaire général. Il siègera ensuite à la Commission exécutive confédérale, à partir de 1974, avant d’être élu membre du Bureau confédéral, en 1980, à l’issue du XIV^e congrès confédéral de la CGT FO à Bordeaux, congrès qui réunissait 2 745 délégués.

Passionné de cyclisme, Claude Jenet, avec Roland Raignoux (alors secrétaire de l’UD FO de l’Indre) avait commencé par organiser une épreuve cycliste ouverte aux professionnels, « le Grand Prix du Muguet » qui reliait Châteauroux à Limoges. Arrivé au Bureau confédéral il réussira dès 1980 à convaincre Félix Lévitan, directeur du Tour de France, d’installer deux voitures aux couleurs de FO au sein de la caravane du Tour de France. C’est ainsi que l’été dernier, FO effectuait son 34^e tour de France. Claude Jenet, comme responsable du secteur Presse de la confédération, de 1980 à 1996 (date à laquelle il prend la responsabilité de l’organisation) aura lui-même suivi ainsi chaque année quelques étapes du Tour de France dans la voiture de presse de FO Hebdo.

Lorsqu’il quitte le bureau confédéral, lors du congrès confédéral de Marseille en 2000, Claude Jenet n’en finit pas avec son activité militante. Il deviendra responsable des retraités FO de l’Union départementale de Vaucluse, département qu’il avait choisi pour sa retraite, et est toujours demeuré actif et disponible auprès des syndicats et des militants FO de ce département jusqu'à son décès intervenu le 3 décembre 2014.