communiqués de presse

Communiqué de presse - AVIGNON le 18 avril 2021

 

COMMUNIQUÉ


 

L'UDR FO Vaucluse dénonce le projet
de stationnement payant sur le parking
du centre hospitalier d'Avignon

 

L'information a filtré en ce début d'année : le stationnement deviendrait payant de 7 h à 20 h, du lundi au vendredi (jours fériés exceptés), sur le parking du centre hospitalier d'Avignon pour les usagers de l'hôpital, patients et accompagnants, à compter du quatrième trimestre 2021.

L'Union Départementale des retraités Force Ouvrière (UDR FO) 84 considère que les prétextes avancés pour justifier cette mesure, notamment l'utilisation indue comme parking relais par des personnes venant travailler à Avignon, tentent de faire oublier la responsabilité des décideurs qui ont fait preuve d'une absence totale d'anticipation :

-       la direction du centre hospitalier quant aux conséquences pourtant prévisibles de la médecine ambulatoire sur l'accroissement de la fréquentation du parking et de la suppression depuis longtemps du contrôle à l’entrée du parking,        

-       les élus de la ville et du département quant à la recherche d'une solution de parking-relais pour faire face au flux quotidien de véhicules en provenance des Bouches du Rhône.

L'UDR FO 84 condamne cette mesure qui revient à traiter une insuffisance de places de stationnement en frappant au porte monnaie les visiteurs pour les pousser à réduire leur temps de visite aux malades, les malades, eux, paieraient à hauteur de la durée de leur hospitalisation ou de leurs soins… !

L'UDR FO 84 rappelle que l'hôpital public et donc son parking ont été construits par la collectivité publique, c'est-à-dire par les impôts payés par les citoyens, et que le fonctionnement des hôpitaux est assumé à 80 % par l’Assurance maladie, c'est-à-dire les cotisations sociales.    

Rendre payant le stationnement, c'est faire payer ceux que leur état de santé contraint de se rendre à l’hôpital ainsi que leurs parents et amis qui les assistent, les visites n’étant pas sans importance pour aider les patients à faire face à beaucoup de pathologies.

Mais, de surcroît, nous apprenons que la direction de l’hôpital a pris la décision, dès novembre 2019, d'en confier l'exploitation au privé, au travers d'un contrat de concession dont nous devrions connaître l'heureux bénéficiaire ces temps-ci.

Comme dans tout contrat de concession, le titulaire de la concession (le délégataire) se rémunérera sur les recettes d'exploitation, ce qui signifie clairement que, pendant les huit ans que devrait durer ce contrat, il se payera grassement sur le dos des patients venus se faire soigner à l'hôpital public.

Si l'on ne connaît, à ce jour, que le produit de l'opération pour le Centre hospitalier, 300 000 € par an minimum, soit 2,4 millions € sur 8 ans, on peut se faire une idée du profit que réaliserait la société délégataire en se livrant à un calcul approximatif du chiffre d'exploitation brut annuel à partir du « coût moyen horaire compris entre 0,70 € et 1,30 € TTC max. » qu’indique le projet.

Sur la base de 550 places exploitées, 13 h par jour, 250 jours par an, le chiffre d’exploitation serait donc compris entre 1,25 million € et 2,32 millions € par an donc entre 10 millions € et 18,56 millions € sur 8 ans.

Une fois déduits l'amortissement, les frais de personnels et d'entretien du parking, et le montant versé à l'hôpital, l'heureux titulaire de la concession serait le seul vrai gagnant de l’affaire.

Pour faire passer la pilule, le projet de contrat de concession promet des cartes à prix préférentiels, voire l'attribution d'heures gratuites (5 000 heures par an) « à destination des familles et patients en grande difficulté financière ».

Ce dispositif ne peut qu'interpeller : quels critères d'appréciation pour déterminer les ayants droit ? Peut-on croire que ce volume annuel de 5 000 heures (20 h / jour !) suffise pour satisfaire toutes les demandes ? A moins que, pour la direction du centre hospitalier, les personnes en grande difficulté économique n'existent pas ou très peu dans notre pays ? Et s’il est prévu « une poche de stationnement au niveau des urgences pédiatriques pour permettre aux utilisateurs des urgences pédiatriques de se garer facilement à proximité immédiate des urgences», les places y seront payantes elles-aussi… tout doit rapporter !

D’autre part, il est permis de se demander si la recherche du profit qui est la raison d’être du délégataire conduira à une hausse continue des tarifs comme le pratiquent les sociétés concessionnaires des réseaux autoroutiers.

L'UDR FO 84 condamne sans réserve ce projet de privatisation de la gestion du parking de l'hôpital qui conduirait à taxer les patients et les visiteurs au profit d’intérêts privés.

L'UDR FO 84 estime que, plutôt que réduire, année après année, le budget et les moyens de l'hôpital public, le gouvernement serait mieux inspiré de répondre aux demandes des médecins, infirmiers, personnels administratifs et ouvriers. Cela aurait évité la situation dramatique des services hospitaliers face à la Covid-19, cela éviterait que les directeurs d'hôpitaux recherchent des ressources ou des économies dans la privatisation, la sous-traitance de services, la concession de parkings…

Non au parking payant à l’hôpital d’AVIGNON !
Maintien de la gratuité !

Avignon, le 18 avril 2021

Le Bureau de l’UDR FO

Communiqué de presse - AVIGNON le 11 décembre 2020

 

Communiqué

 

L'Union Départementale des retraités Force Ouvrière de Vaucluse est extrêmement inquiète du contenu de l'ensemble de la proposition de loi «Sécurité Globale» qui tend vers un seul but : le renforcement des dispositifs répressifs déjà accumulés par le gouvernement contre les libertés individuelles et collectives.

Sont évidemment visés le droit de manifester et celui des journalistes à pouvoir exercer leur travail en toute indépendance, mais au delà de l'article 24, l'ensemble de cette proposition constitue un grave danger pour les libertés publiques: extension aux polices municipales de pouvoirs jusqu'à présent dévolus à la police nationale (art.1), droit pour les agents de sécurité privée de procéder à des palpations (art.18), fichage généralisé des citoyens par le recours aux drones équipés de caméras intelligentes (art.22), etc.

Pour couronner le tout, le gouvernement vient de prendre un décret ce 2 décembre qui, au motif de prévenir les atteintes à la sécurité publique ou «à la sûreté de l’État», autorise les forces de police à ficher les personnes en fonction de leurs «opinions» politiques, de leurs «convictions» philosophiques ou religieuses, ou de leur «appartenance» syndicale. Ce décret prévoit que les données collectées concernent notamment les photographies des personnes concernées. L'utilisation des drones permettra cette entreprise de fichage massive des citoyens et notamment des syndicalistes.

Ce dispositif répressif serait motivé par le besoin de protection des policiers contre leur harcèlement sur internet ou les appels à commettre des violences à leur encontre, alors que diverses dispositions existent déjà dans le code pénal sur le même sujet. De surcroît, comment comprendre que leurs agresseurs, connus sous le nom de «black blocs», sévissent, manifestation après manifestation, sans être interpellés, alors que, de l'aveu de responsables syndicaux de la police, ils sont connus ?

A qui profite le crime?

L'Union Départementale des Retraités Force Ouvrière de Vaucluse revendique le retrait total de la proposition de loi «Sécurité Globale» et l'abrogation du décret du 2 décembre 2020 qui constituent, l'une et l'autre, une offensive liberticide contre les droits individuels et collectifs.

L'UDR Force Ouvrière de Vaucluse s'associe pleinement à toutes les initiatives qui s'inscrivent dans ce cadre.

 

Avignon, le 11 décembre 2020

Le Bureau départemental  de l’UDR-FO 84

 

Contact Presse       
Jacques Fassié 06 31 08 95 10

Communiqué de l’UDR FO 84 - AVIGNON, le 13 avril 2020

 
 

Jusqu’à quand les personnes âgées, handicapées et vulnérables
vont-elles être les sacrifiées de la pandémie ?

 

 

23 mars, l'Union Départementale des retraités et préretraités Force Ouvrière a saisi par voie électronique le Préfet de Vaucluse de la situation des personnes âgées et des personnes handicapées face à l'épidémie de Covid-19.       

L'UDR FO a exprimé au représentant de l'État des demandes précises :

1. pour la protection de ces personnes qui sont parmi les plus vulnérables de la population, et en particulier la mise en place du plan d’alerte et d’urgence au profit des personnes âgées et des personnes handicapées en application de la loi n° 2004-626 du 30 juin 2004,

2. pour l’équipement de protections individuelles et des mesures de prévention pour les travailleurs de santé, les premiers intervenants, les personnels des Ehpad, des services à la personne…

Le 2 avril, en l’absence de réponse à notre courrier, l’UDR FO a essayé, en vain, de contacter le Cabinet du Préfet. Notre appel téléphonique n’a pas pu dépasser le service d’accueil de la Préfecture qui nous a demandé de renvoyer notre courrier au Directeur de Cabinet, ce que nous avons immédiatement fait.  

Le 6 avril, l’Union Départementale FO a saisi la Préfecture de l’absence de réponse au courrier de l’UD des retraités FO et le lui a renvoyé. La Secrétariat particulier du Préfet a confirmé être en possession du courrier et l’avoir transmis au Directeur de Cabinet.

Le 13 avril, 20 jours après l’envoi de son courrier, l'Union Départementale des retraités et préretraités Force Ouvrière n’a toujours reçu aucune réponse à ses questions et demandes (en fichier joint, notre lettre du 23 mars au Préfet).

 POURQUOI ?

 La situation dramatique des personnes âgées et/ou handicapées, des personnes vivant isolées, en Ehpad ou sans domicile, sur laquelle l’UDR FO 84 alertait dès le 23 mars, est maintenant au grand jour avec l’annonce quotidienne des décès massifs enregistrés dans cette population.

 Jusqu’à quand les personnes âgées, handicapées et vulnérables vont-elles être les sacrifiées de la pandémie ?

L’UDR FO 84 exige la mise en place dans notre département
du plan d’alerte et d’urgence au profit des personnes âgées
et des personnes handicapées.

Avignon, le 13 avril 2020

Contact Presse     
Jacques Fassié    
06 31 08 95 10

Communiqué de presse – Avignon, le 27 mars 2020

EHPAD : UNE TRAGEDIE A HUIS CLOS
PAR MANQUE DE MOYENS

Les applaudissements en signe de solidarité et d’encouragement de la population envers les soignants sont salvateurs et bienvenus, d’autant plus que l’horrible quotidien en Ehpad éclate au grand jour.

L’Union Départementale des Retraités et pré-retraités FO de Vaucluse tire la sonnette d’alarme sur la situation dramatique des personnels (soignants et non soignants) et des personnes dépendantes en Ehpad ou en résidences seniors.

Elle dénonce depuis des années les manques de moyens, à la fois humains, matériels et d’investissements affectés aux Ehpad.

Elle constate qu’en période de crise de Coronavirus, l’absence de considération de nos gouvernants envers les agents et résidents se démontre une fois de plus.

La prise de décision de suspendre les visites en Ehpad n’avait de sens et d’effet protecteur qu’à partir du moment où les personnels disposaient de moyens de protection basique comme les masques, lunettes, casaques…

L’UDR-FO apporte tout son soutien aux personnels soignants qui bien qu’en nombre insuffisant et submergés tentent de sauver des résidents confinés dans leur chambre.

Comme le souligne le journal Le Monde (…) derrière les portes closes, à l’abri des regards des familles interdites de visite, se joue une tragédie à huis clos dans les quelques centaines d’établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) en France où le coronavirus a réussi à s’infiltrer. La guerre d’usure contre le Covid-19 ne fait que commencer dans les maisons de retraite.

L’UDR-FO de Vaucluse exige que les Ehpad disposent des moyens humains et matériels suffisants pour répondre à tous leurs besoins y compris ceux relatifs à la protection contre le Covid- 19 et, pour les résidents afin de pallier à la présence des proches dont ils sont privés, la mise en place de rendez-vous téléphoniques ou vidéo-conférences réguliers avec les familles.

L’UDR-FO de Vaucluse réitère sa demande adressée à M. le Préfet le 23 mars de déclencher, conformément à la loi du 30 juin 2004, le Plan d’Alerte et d’Urgence afin de charger les maires de mettre en oeuvre le dispositif d'assistance aux personnes âgées et aux personnes handicapées isolées.


Contact UDR – FO
Jacques Fassié  06 31 08 95 10


AVIGNON, le 24 mars 2020 - COMMUNIQUE DE PRESSE

 

CORONAVIRUS : LES RETRAITES FO DEMANDENT LE DECLENCHEMENT DU PLAN D'ALERTE ET D'URGENCE

 

 


Union Départementale des Retraités et pré-retraités
Force Ouvrière de Vaucluse


20 avenue Monclar BP 10 - 84004 Avignon cedex 01  mail : udrfo84@yahoo.fr    

 

 

                

                                                                                            Avignon, le 23 mars 2020

 

Monsieur le Préfet,

La cgt-FO, comme l’UDR-FO de Vaucluse, dénonce et combat les politiques libérales conduites par les divers gouvernements aux affaires depuis 1983.

Aujourd’hui, il apparaît que des slogans servant de cap économique comme, au hasard, « faire plus avec moins » sont destructeurs tant pour l’emploi que pour la société : fermeture des services publics, des maternités, des hôpitaux, délabrement de l’hôpital public, des gendarmeries, des routes, remise en cause du statut de fonctionnaire, instauration du numerus clausus pour diminuer l’offre de soins et contrôler les dépenses, loi portant « nouvelle organisation territoriale de la République » transférant de nombreuses missions de l’Etat aux régions etc…

Les faits démontrent que nous avons raison d’affirmer que la logique d’austérité est suicidaire socialement, économiquement et démocratiquement.

Cette austérité est imposée par quelques technocrates comptables plus soucieux de respecter le critère du déficit public qui ne doit pas dépasser 3% du PIB plutôt que de veiller à l’intérêt général. Il apparaît clairement, aujourd’hui, que les mathématiques privent les services hospitaliers, les pompiers, la police, les personnels des services à la personne, etc… des masques et autres protections indispensables à leurs missions.

Ce constat fait, l’UDR-FO de Vaucluse, considérant que le confinement va durer plus longtemps qu’annoncé, vous saisit afin qu’une organisation soit mise en place dans notre département pour protéger les populations vulnérables et dans le même temps réclame l’équipement de protection individuelle et des mesures de prévention pour les travailleurs de santé, les premiers intervenants, les personnels des EHPAD, des services à la personne, la police : gants, masques chirurgicaux, FFP2 et FFP3, écrans faciaux, lunettes de protection, blouses d’isolement, combinaisons, gel hydro alcoolique.

L’UDR-FO de Vaucluse, conformément à la loi n°2004-626 du 30 juin 2004, vous demande expressément de mettre en place le plan d’alerte et d’urgence au profit des personnes âgées et des personnes handicapées. Plan devant être activé en cas de risques exceptionnels. Nous insistons pour que ce plan prenne également en compte la situation des personnes les plus vulnérables du fait de leur isolement ainsi que les sans domicile fixe.

Pour ce plan, arrêté par le Préfet et par le Président du Conseil Départemental nous souhaitons, pour les populations concernées :

  • qu’il leur soit demandé leurs besoins particuliers,
  • qu’il leur soit rappelé les gestes barrières,
  • qu’ils soient invités à être vigilants dans leur confinement,
  • qu’il leur soit communiqué un numéro de téléphone non surtaxé à appeler en cas d’urgence,
  • qu’il leur soit proposé le portage à domicile des repas et/ou des médicaments.

Nous insistons également pour qu’ils aient un interlocuteur chargé de s’assurer de la continuité des soins dont ils ont éventuellement besoin.

Pour ce qui est des résidents en EHPAD, afin de briser tant soit peu l’isolement lié au confinement, nous réclamons qu’une communication visio soit mise en place afin qu’ils aient un contact visuel avec leur famille ou amis.

L’UDR-FO de Vaucluse attire votre attention sur le confinement. Nous pensons que ce n’est pas anodin de rester cloitré chez soi. Nous comprenons la mesure et ne la remettons pas en cause. Pour autant nous craignons qu’elle ait des effets psychologiques, des angoisses, des inquiétudes. C’est pourquoi, dans le cadre du plan d’alerte et d’urgence, nous souhaitons que les intervenants s’assurent que les personnes concernées ne manifestent pas d’effets psychologiques liés à leur isolement et si elles en ont qu’ils prennent les dispositions nécessaires pour qu’elles soient accompagnées.

Nous vous prions de croire, Monsieur le Préfet, en l’assurance de nos respectueuses salutations

 

                                                                           

 

      La Secrétaire                Le Vice Président       Le Président
     Laure LAMBERTIN            Serge OLLIER        Jacques FASSIÉ

AVIGNON, le 15 mars 2019 - Communiqué de presse

 

ALERTE !

 LE GOUVERNEMENT ENVISAGE DE REMPLACER

LA RETRAITE PAR UNE ALLOCATION SOCIALE

1993 - 2019 : 26 ans que les régimes de retraites ( et les retraités) sont dans le viseur des différents gouvernements.

Pour l’actuelle majorité, les pensions et retraites relèvent du système des allocations sociales et elle justifie l’arbitraire par la nécessité de maîtriser les déficits publics. Pour elle la fiscalisation des retraites et de la Sécurité Sociale est en route

Ça suffit ! Nous appelons les retraité(e)s à s’organiser, à lutter, à combattre, à revendiquer de nouveaux droits, à refuser d’être humilié(e)s, méprisé(e)s, asservi(e)s par toute majorité au service du grand capital.

Le 19 mars, avec l’UDR-FO de Vaucluse

Les retraité(e)s vont manifester pour se faire entendre

Ils refusent :

· Tout recul des droits en matière de retraite et pension,

· La fiscalité écologique,

· La dématérialisation imposée qui déshumanise la société, introduit des inégalités, est source de dépenses supplémentaires que ne peuvent assumer les familles qui ont du mal à terminer le mois.

Ils exigent :

· Le rattrapage du pouvoir d’achat perdu

· Le retour de l’indexation des retraites et pensions sur le salaire

· Une justice fiscale, la suppression de la TVA sur les produits de première nécessité ainsi que la suppression de toutes les mesures fiscales visant directement les retraité(e)s

· Le retour des services publics de proximité avec des emplois physiques statutaires,

· Un service public gaz/électricité porteur d’égalité et de solidarité, fondé sur le principe de la péréquation tarifaire et garantissant un prix identique,

· La gratuité des transports publics urbains,

· La prise en charge de l’autonomie

POUR LA DEFENSE DE NOS REVENDICATIONS

POUR PRESERVER LA SECURITE SOCIALE

POUR QUE LA RETRAITE NE DEVIENNE PAS UNE ALLOCATION SOCIALE

MANIFESTONS LE 19 MARS

Rendez-vous à 10h30 devant la cité administrative

Cours Jean Jaurès AVIGNON

Communiqué de presse – AVIGNON, le 14 décembre 2018

 

Ceux qui « ne sont rien »

Toujours méprisés et ignorés

 

En 1983, le gouvernement FABIUS instaure la rigueur. Depuis, sous les diktats de l’Union Européenne, tous les gouvernements n’ont eu de cesse d’accroître l’austérité, de démanteler les droits sociaux, de détruire les services publics, d’organiser la privatisation généralisée du bien public, de baisser le coût du travail, de diminuer les pensions et retraites, d’augmenter la pression fiscale.

Les retraités Force Ouvrière et la cgt-Force Ouvrière ne cessent de réclamer plus de justice et moins d’inégalités, la fin des politiques d’austérité, suicidaires socialement, économiquement et démocratiquement.

HONTE à ceux qui instaurent la violence sociale en modèle économique, une violence sournoise qui ne se voit pas, sur laquelle les médias ne braquent pas leurs projecteurs mais qui cependant casse et brise des vies.

La violence sociale accentuée par les taxes écologiques est devenue insupportable : actifs, retraités, petits commerçants, artisans c'est-à-dire ceux qui ne sont rien se révoltent.

Le 10 décembre, tout le pays attend des mesures fortes de la part d’un président qui aurait entendu le message de détresse de toutes les couches de la population. Mais, ce n’est que du bout des lèvres que le président de la République reconnait les difficultés rencontrées par bon nombre de citoyens et les annonces qu’il fait se révèlent être à la limite de la provocation et de l’irrespect.

Une fois de plus, des miettes pour certains (une fausse augmentation du Smic), rien pour les chômeurs, les retraités, les fonctionnaires, les classes moyennes mais des cadeaux fiscaux confirmés pour les autres (suppression de l’ISF, exonérations de charges…).

On continue ainsi à creuser les déficits de la Sécu (retraites et Assurance-Maladie), de l’Assurance Chômage, quitte à les rendre exsangues et, au final, les faire disparaitre en les confiant au secteur privé !

Pour L’Union Départementale des Retraités Force Ouvrière de Vaucluse il  n’est pas acceptable que la crise soit prétexte à détruire notre modèle républicain construit sur la Sécurité sociale et l’Assurance Chômage.

C’est une honte !

Le gouvernement continue sa politique de régression, voire même de destruction sociale.

Force est de constater, qu’une fois encore, les plus aisés voient leurs privilèges confortés au prétexte d’une théorie du ruissellement qui ne fait, pourtant, qu’accroître les inégalités sociales.

L’Union Départementale des Retraités Force Ouvrière de Vaucluse dénonce la violence sociale que ce gouvernement comme ceux qui l’ont précédé entretient et développe.

Elle partage et soutient les revendications portées par la cgt-Force Ouvrière et rappelle ses revendications, propres aux retraités :

  • l’annulation de la hausse de la CSG

  • le retour à l’indexation au 1er janvier, des retraites et pensions des régimes de base et complémentaires, des pensions de réversion sur l’évolution générale des salaires et exige le rattrapage du pouvoir d’achat perdu (20% sur 20 ans)

  • le retour à la règle des dix meilleures années pour le calcul des retraites du privé

  • le maintien et l’amélioration des conditions d’obtention des pensions de réversion et à cet effet, elle revendique le relèvement du taux de la pension de réversion ainsi que la suppression des conditions de ressources dans le régime général

  • l’annulation des mesures fiscales attaquant le pouvoir d’achat des retraités (rétablissement de la demi-part supplémentaire pour les parents isolés, veufs ou veuves n’ayant pas élevé seuls leurs enfants, suppression de la fiscalisation des majorations de pensions des retraités ayant élevé 3 enfants ou plus, suppression du plafonnement de l’abattement fiscal de 10 %)

  • la suppression de la C.A.S.A

  • un minimum de retraite pour tous qui ne puisse être inférieur au SMIC pour une carrière complète

  • de véritables moyens financiers et humains pour les EHPAD pour parvenir à un ratio d’un personnel par personne résidente

  • le retour des services publics de proximité

  • la prise en charge de la dépendance par la sécurité sociale

Plus que jamais, pour que salariés, demandeurs d’emplois, fonctionnaires et retraités puissent vivre dignement et ne plus avoir, comme actuellement, des difficultés à se loger et se nourrir, elle soutient toutes les actions, tous les mouvements de grève en cours et à venir qui, dans le respect des biens et des personnes, s’inscrivent dans cette perspective.

Dans un pays où le CAC 40 va, en 2018, faire près de 100 milliards d’euros de bénéfices, il est inacceptable d’avoir 9 millions de pauvres et, pire encore, 2 millions de travailleurs pauvres !

Nous ne sommes RIEN, par la mobilisation soyons TOUT

Communiqué de presse - AVIGNON le 19 avril 2018

LE COMBAT DES CHEMINOTS,

C’EST NOTRE COMBAT !

Le Conseil d’Administration de l’Union Départementale des Retraités Force Ouvrière de Vaucluse, réuni le 17 avril 2018, soutient les cheminots en grève.

Il souligne que leur combat ne se résume pas uniquement à la défense de leur statut et du service public ferroviaire.

En s’opposant à la privatisation rampante de la SNCF, ils défendent TOUS les services publics. En refusant la fin de leur statut, ils défendent TOUS les statuts, TOUS les droits des salariés du public et du privé, et refusent le dumping social.

La République En Marche et ses soutiens avancent brutalement dans le but qu’ils se sont fixé : défaire méthodiquement le programme du Conseil National de la Résistance, en finir avec le modèle social français.

Pour répondre aux exigences du MEDEF exprimées sous la plume de Denis KESSLER (alors Vice-Président du MEDEF) dans la revue Challenges du 4 octobre 2007 leur ambitieux programme se résume à défaire tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952. C’est une véritable déclaration de guerre !

Alors OUI ! en luttant pour préserver la SNCF et leur statut, les cheminots mènent un combat  juste et indispensable. Ils sont le fer de lance pour la défense et le maintien des services publics, pour la défense des droits des salariés du privé et du public, pour la défense des régimes de retraite, pour la défense de la sécurité sociale…

Cette attaque brutale d’un grand et indispensable service public nous rappelle qu’en 1992 le gouvernement ROCARD, acquis au libéralisme, sous prétexte de moderniser les PTT, transformait cette administration en deux E.P.I.C. (Etablissement Public Industriel et Commercial) : La Poste et France Telecom, s’attaquait au Statut de fonctionnaire des personnels et prétendait ne pas préparer la privatisation de La Poste et de France Télécom arguant que ces évolutions étaient inéluctables face à l’ouverture à la concurrence des télécommunications et du service postal.

On mesure aujourd’hui, ce que valaient ces « engagements » pris par ceux qui nous gouvernent. La concurrence n’a pas profité aux clients, les tarifs ont explosé et trop souvent la présence postale est financée par la commune, c’est-à-dire par le contribuable "local". Quant aux obligations d’assumer les missions de service public…

 

C’est pourquoi, l’UDR-FO de Vaucluse, qui vient d’adresser un premier soutien financier à la Fédération FO Cheminots, appelle tous ceux qui se reconnaissent dans leur action à les soutenir financièrement.

Communiqué de presse - 29 mars 2018

Conférence-Débat :

Améliorer les conditions de vie en EHPAD

Soutenus par des familles en désarroi, par France Alzheimer,  par l’AD-PA (Association des Directeurs au service des Personnes Agées), par des associations de retraités dont l’UDR-FO de Vaucluse, à l’appel de FORCE OUVRIERE et de six autres organisations syndicales,  les personnels des EHPAD, mobilisés le 30 janvier et le 15 mars, ont témoigné de conditions de travail les empêchant de traiter avec dignité et bienveillance les personnes âgées dépendantes.

Le personnel est épuisé, il manque de moyens pour assurer ses missions dans des conditions décentes.

Les 50 millions d'euros promis par Agnès Buzin, la Ministre de la santé, ne suffiront pas, tant la situation s'est dégradée depuis 10 ans. De plus, les baisses de dotation induites par la convergence tarifaire ne font qu’aggraver la pénurie.

Il faut mettre un terme à l’intolérable.

C'est pourquoi, l’Union Départementale des Retraités FORCE OUVRIERE de Vaucluse organise le 6avril 2018, à 14 heures, salle LE REX, rue des paroissiens à MONTFAVET,  une conférence-débat ayant pour thème « AMELIORER LES CONDITIONS DE VIE EN EHPAD »

Cette conférence-débat est ouverte au public, l’entrée est gratuite.

Des professionnels décriront la réalité des conditions de vie et de travail dans les EHPAD. Avec eux, nous définirons ce qui doit être fait pour répondre aux besoins, où agir, comment agir, avec qui agir.

 

AVIGNON le 25 janvier 2018 - communiqué de presse

SOUTIEN AUX PERSONNELS EN GREVE DANS LES E.H.P.A.D.

MARDI 30 JANVIER : 10 HEURES DEVANT L’ARS (CITE ADMINISTRATIVE – AVIGNON)

L’Union Départementale des Retraités FORCE OUVRIERE de VAUCLUSE apporte tout son soutien aux personnels des Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes en grève le 30 janvier et appelle tous les retraités à manifester à leurs côtés.

L’U.D.R.-F.O. 84 est tout à la fois inquiète et scandalisée par la situation des E.H.P.A.D. Alors que les dotations de fonctionnement sont en baisse, la suppression des emplois aidés réduit encore les effectifs et augmente les difficultés des agents en place et le stress des personnes âgées résidentes : moins de temps pour les repas, la toilette, le coucher, sans parler des animations pourtant vitales.

Alors que la loi mettant en place le « plan de solidarité grand âge » promettait un ratio de 1 agent par résident, la moyenne nationale est de 0,6, et même moins dans certains établissements de notre région. Alors que tout le monde – y compris à travers la « mission-flash de Mme Iborra pour l’Assemblée Nationale – reconnait  les besoins criants du secteur intervenant auprès des personnes âgées en perte d’autonomie, le gouvernement met en place la « convergence des tarifs dépendance et soins ». Ce qui signifie en clair déshabiller Pierre pour (mal) habiller Paul. Et rien sur la nécessité d’avoir plus d’EHPAD publics, qui manquent cruellement en particulier dans le Vaucluse.

Rien ne saurait faire accepter qu’après avoir travaillé, participé à la vie de notre société, nos aînés soient mal traités « institutionnellement » ! (C’est actuellement le terme qui convient pour désigner la souffrance occasionnée, non par la mauvaise volonté de personnels, mais par le manque cruel de moyens mis au service de ceux qui en ont besoin)

AVIGNON, le 4 mars 2017 - Communiqué de presse

DES DROITS POUR TOUS, PAS DES AIDES SOCIALES

 

En 2007, une des mesures phares du programme présidentiel de Nicolas SARKOZY concernait la création d’ «une cinquième branche de la sécurité sociale pour consacrer suffisamment de moyens à la perte d’autonomie. » 

Cette promesse électorale restée à l’état de vœu pieux, François HOLLANDE la reprend dans ses engagements. Finalement la doctrine libérale de la maîtrise budgétaire enterre le cinquième risque et donne naissance à la loi Adaptation de la Société au Vieillissement (ASV), adoptée fin 2015.

Le gouvernement affirme que son financement repose sur la solidarité nationale alors que ce sont les retraités imposables qui la financent, au travers d’une ponction sur leur retraite (C.A.S.A., 0,3%).

Avec un budget contraint d’environ 700 millions d’euros, ce financement est insuffisant au regard des besoins. La revalorisation de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie, la création d’un droit au répit des aidants, le plan national d’adaptation des logements à la perte d’autonomie, ne sauraient masquer que la dépendance relève toujours de l’assurantiel, que le reste à charge en EHPAD ou à domicile demeure trop élevé au regard du niveau moyen des retraites, qu’aucune mesure n’est prise pour lutter contre la non-traitance, prévenir la maltraitance et promouvoir la bientraitance.

Le maintien à domicile des personnes âgées est au cœur du dispositif législatif, pour soulager les finances publiques quitte à ce que des familles se retrouvent fortement endettées car les aides ne suffisent pas à compenser les crédits souscrits pour adapter le logement à la perte d’autonomie, acheter ou louer le matériel paramédical, payer les services d’aide à domicile, etc... Bien souvent, faute de moyens financiers, ou de structures d’accueil à un tarif abordable, elles accompagnent seules  leur  proche avec toutes les répercussions que cela entraîne sur la vie familiale, professionnelle, la santé.

La loi ASV transformant les logements-foyers en résidences-autonomie nivelle par le bas les prestations dont bénéficiaient les résidents. Pour exemple un logement-foyer de notre département comportait un restaurant ouvert 7 jours sur 7, le midi et le soir. Depuis le 1er janvier 2017, devenue résidence-autonomie, le restaurant est fermé les samedis, dimanches et jours fériés, un plateau repas comprenant les repas du week-end est livré aux résidents qui le souhaitent … le vendredi (ou la veille) ! La sécurité alimentaire de personnes âgées dont la moyenne d’âge est de 82 ans est ainsi diminuée.

Les non-résidents âgés de plus de 60 ans pouvaient s’y restaurer à midi pour un prix modique. Ils ne le peuvent plus.

Le lien social créé ainsi pour les uns comme pour les autres est supprimé.

L’Union Départementale des Retraités FORCE OUVRIERE de Vaucluse refuse que le coût de la perte d’autonomie soit mis à la charge des retraités et revendique la prise en charge globale, pérenne et solidaire de la dépendance dans le cadre de la sécurité sociale, donc des droits pour tous et pas des aides sociales.

N’admettant pas que les coupes budgétaires conduisent, comme en Angleterre, à ce que plus de personnes âgées décèdent prématurément, l’UDR-FO84 soutient la mobilisation nationale du 7 mars pour la défense de l’hôpital, du service public et de la sécurité sociale.


 

 


 

AVIGNON, le 22 juin 2015 -Communiqué de presse 

STOP ! A LA DESTRUCTION DES SERVICES PUBLICS DE SANTE

 

Fermetures de lits, regroupements hospitaliers, restrictions budgétaires, mort du service public hospitalier, asphyxie financière et fermeture d’établissements EHPAD et d’hôpitaux locaux, médecine à deux vitesses, abandon des anciens, … Voilà comment l’Etat appréhende notre santé.

Pour l’UDR-FO de Vaucluse c’est INACCEPTABLE !!!

Pour montrer son opposition ferme et définitive à cette politique, pour le retrait de la circulaire Touraine, pour un service public de santé de qualité et égalitaire pour tous, l’UDR-FO de Vaucluse appelle, au côté du Groupement Départemental des Services Publics et de Santé des Syndicats FORCE OUVRIERE de Vaucluse, tous les citoyens à se rassembler, le jeudi 25 juin à 10h00, devant la délégation territoriale de l’ARS (Agence Régionale de Santé) de Vaucluse située à la cité administrative, Avignon.


 

AVIGNON, le 2 avril 2015 - Communiqué de presse

9 avril 2015, avec l’UDR-FO de Vaucluse, les retraités se mobilisent

 

NON, les retraités ne sont pas des « nantis »

NON, les pensions et retraites n’augmentent plus !

NON, les retraités ne sont pas épargnés par la fiscalité

Au nom des directives européennes, au nom de l’austérité budgétaire, les retraités voient leurs conditions de vie se dégrader alors même que le crédit impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) accorde 41 milliards au patronat sans aucune contrepartie, financé entre autres par des « économies » sur les retraites, la sécurité sociale, les services publics.

Et, s’agissant de la prise en charge de la dépendance, la loi qui devait en traiter est repoussée d’année en année sans garantie sur le contenu final…, alors que le produit de la CASA, prélevé sur les retraites, (645 millions) est détourné de son objet depuis avril 2013.

Les retraités ne demandent pas l’aumône. Ils demandent leurs droits ! Et pour défendre ces droits, ils seront dans l’action et dans la rue, avec les salariés du public comme du privé.

 

Rendez-vous le 9 AVRIL 2015,

à 10h00 à la manifestation

Gare SNCF AVIGNON CENTRE

Avignon, le 13 mars 2015-Communiqué de Presse

17 mars 2015, journée de mobilisation des retraités

Dans le cadre d’une action nationale, l’Union Départementale des Retraités FORCE OUVRIERE de Vaucluse a décidé d’adresser, aux Députés et Sénateurs de Vaucluse, une lettre ouverte pour leur faire part des revendications des retraités.

 

Le 17 mars 2015, l’UDR-FO de Vaucluse appelle les retraités à se rassembler devant la Préfecture à partir de 14 heures. Une délégation, à 14h30, sera reçue et remettra une motion dénonçant les mesures d’austérité dont sont victimes les retraités.

 

Les retraités sont des citoyens à part entière. Ils ont contribué au développement économique et social de ce pays. Ils ne demandent pas la charité, mais la dignité. Ils revendiquent le retour de la revalorisation annuelle au 1er janvier, le rattrapage des 30 mois sans revalorisation, l’indexation sur l’évolution des salaires, le retour au droit à la retraite à 60 ans, le minimum de retraite équivalant au SMIC, le rétablissement de la demi-part fiscale supplémentaire pour les parents isolés, l’exonération fiscale des majorations familiales de pension pour les retraités ayant élevé 3 enfants, une véritable réforme fiscale, le maintien et l’amélioration des pensions de réversion et la suppressions des conditions de ressources, la prise en charge de la perte d’autonomie par la Sécurité Sociale et donc la suppression de la CASA (Contribution Additionnelle de Solidarité pour l’Autonomie) prélevée sur les retraites, les pensions d’invalidité et les allocations de préretraite.

 

Pour les retraités, seules de véritables créations d’emplois garantiront l’avenir des régimes de retraites, des retraites complémentaires et la Sécurité Sociale. Les politiques rétrogrades menées jusqu’ici ont dégradé leur pouvoir d’achat, leurs droits et garanties en matière de retraite et de protection sociale.

 

L’austérité ça suffit !

                                                                                 -=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=

                                                                                             

Lettre ouverte aux députés et sénateurs de Vaucluse

RETRAITES : PAS D’AUSTĖRITĖ

 

Depuis plusieurs années, les 16 millions de retraités de ce pays, du secteur public comme du privé, constatent que leur situation ne cesse de se dégrader. Ils sont en colère et déterminés à ne pas laisser se poursuivre la dégradation de leur pouvoir d’achat, de leurs droits et garanties en matière de retraite et de protection sociale.

Nous ne pouvons accepter que 10% des retraités vivent sous le seuil de pauvreté, ni que cette situation s’aggrave encore du fait des politiques d’austérité.

Nous ne pouvons accepter que 7% des retraités de 60 à 69 ans occupent un emploi en 2012, chiffre qui a doublé depuis 2006. La moitié d’entre eux y sont contraints par le montant insuffisant de leur pension.

Les retraités sont des citoyens à part entière et ont contribué au développement économique et social de ce pays. Ils ne demandent pas la charité, mais la dignité. En conséquence, ils revendiquent :

- retour à la revalorisation annuelle de toutes les pensions et retraites au 1er janvier et le rattrapage des 30 mois sans revalorisation,

- indexation sur l’évolution des salaires,

- retour au droit à la retraite à 60 ans et à un départ anticipé pour les métiers pénibles ou insalubres,

- minimum de retraite équivalant au SMIC pour tout retraité ayant une carrière complète,

- le rétablissement de la demi-part fiscale supplémentaire pour tous les parents isolés ayant élevé un enfant et le retour à l’exonération fiscale des majorations familiales de pension pour les retraités ayant eu 3 enfants, sans attendre une véritable réforme fiscale qui garantisse l’égalité entre les citoyens tout en finançant les services publics,

- maintien et l’amélioration des pensions de réversion et la suppression des conditions de ressources,

    - la prise en charge de la perte d’autonomie par la Sécurité Sociale et donc la suppression de la CASA. Estimant insuffisante la loi sur l’adaptation de la société au vieillissement, ils revendiquent une augmentation des moyens permettant l’amélioration de la prise en charge, que ce soit à domicile ou en établissement.

Ils souhaitent qu’en 2015 soit porté un coup d’arrêt aux politiques rétrogrades qui entendent réduire de 50 milliards les prestations sociales.

Ils considèrent comme une provocation les propositions du MEDEF en ce qui concerne les régimes de retraites complémentaires.

Ils affirment que seules de véritables créations d’emploi garantiront l’avenir des régimes de retraites, des retraites complémentaires et la Sécurité Sociale. Les retraités sont déterminés à défendre leurs pensions, leurs retraites complémentaires et la protection sociale collective. Ils le démontreront le 9 avril 2015 en manifestant au côté des actifs.

L’AUSTĖRITĖ ÇA SUFFIT !

LES RETRAITĖS N’EN VEULENT PLUS

 

 

AVIGNON, le 13 mars 2015


 

 

 

AVIGNON, le 25/09/2014 - Communiqué de Presse

RASSEMBLEMENT DES RETRAITE(E)S LE 30 SEPTEMBRE à 10h30 DEVANT LA PREFECTURE - AVIGNON

L’Union Départementale des Retraités FO de Vaucluse appelle les retraités à participer au rassemblement organisé le mardi 30 septembre à 10 h 30. devant la Préfecture (ex caserne Chabran).

L’UDR-FO 84 n’accepte pas le mépris avec lequel sont traités les retraités.

Devant l’Assemblée Nationale le Premier Ministre a annoncé des mesures restrictives. Les retraites inférieures à 1200 euros brut par mois, au prétexte qu’il n’y aurait pas d’inflation, verraient la promesse faite d’une augmentation de ces retraites annulée et remplacée par une aumône annuelle de ... 40 euros. Quant au minimum vieillesse il connaîtrait une « hausse » de … 8 euros mensuels ( et ainsi il resterait inférieur de 193 euros au seuil de pauvreté souligne l’UDR-FO 84.  

L’UDR-FO 84 pour sa part condamne, aujourd’hui comme hier, toutes les attaques contre les retraités.

 En particulier elle dénonce

-        le gel des retraites et des pensions

-        les mesures fiscales : fiscalisation de la majoration de la pension des retraités ayant eu au moins 3 enfants, suppression de la demi-part …

-        l’augmentation de la TVA

Elle refuse toute éventuelle augmentation de la CSG.

-        L’UDR-FO 84 exige

-        le retour de la revalorisation au 1er janvier et pas une retraite inférieure à1500 euros

-        la prise en charge de la dépendance par la Sécurité Sociale

-        le développement et le renforcement des Services Publics


 

AVIGNON, le 16 avril 2014 - Communiqué de presse

L’UDR-FO DE VAUCLUSE EXIGE LA FIN DE L’AUSTĖRITĚ

Tirant les conséquences du résultat des élections municipales, le Président de la République a annoncé dans une allocution télévisée le 31 mars 2014 un remaniement ministériel. Il a présenté les grands axes de la politique du nouveau gouvernement conduit par Manuel Valls.

Le Président de la République fait le choix de maintenir l’austérité découlant du Traité budgétaire européen qu’il a ratifié au printemps 2012. Ainsi, il confirme les 50 milliards « d’économies budgétaires » le « pacte de responsabilité » et annonce un « pacte de solidarité » pour plus de « justice sociale ».

Avec ce nouveau pacte, le Président de la république fait le choix de la « baisse des cotisations payées par les salariés » pour « le pouvoir d’achat ». Autrement dit, au lieu d’augmenter les salaires pour améliorer le pouvoir d’achat, il propose moins de protection sociale. Telle est sa conception de la justice sociale : stupéfiant !

Dans les faits, cela conduira à baisser les recettes de la sécurité sociale, aggravant ainsi ses difficultés de financement. Cela pose la question de la crédibilité de l’annonce visant à placer « la santé comme une priorité », alors que les hôpitaux publics sont confrontés à un manque criant de moyens (400 millions d’euros de déficits pour la seule année 2013, dixit la Fédération Hospitalière de France).

Il poursuit la « réforme de l’organisation des territoires » confirmant ainsi la décentralisation, la mise en place des métropoles et le démantèlement des collectivités territoriales. La remise en cause de l’égalité républicaine et la réduction de l’accès aux services publics vont ainsi s’aggraver.

L’UDR-FO de Vaucluse qui ne saurait souscrire à de telles orientations s’inquiète pour l’avenir de la sécurité sociale, des caisses de retraite et des services publics, réaffirme ses revendications en toute indépendance et sur un strict terrain syndical :

 Pour l’augmentation générale des salaires, des pensions et retraites ;

 Pour la préservation de la sécurité sociale ;

 Pour un service public républicain.

Cela suppose de rompre avec le « pacte de responsabilité », avec l’austérité, c’est ce qu’exige l’UDR-FO de Vaucluse.


AVIGNON, le 25 novembre 2013 - Communiqué de presse

 

 

Manifestation du

26 novembre 2013 à Paris

 

Maintenir la pression !

Stop à l’austérité économique et sociale !

 

Depuis longtemps, l’Union Départementale des Syndicats Force Ouvrière de Vaucluse et l’Union Départementale Force Ouvrière des Retraités de Vaucluse dénoncent les politiques d’austérité conduites par les différents gouvernements.

Augmentation du nombre de plans sociaux et du chômage, baisse du pouvoir d’achat, accroissement de la pauvreté, remise en cause du service public républicain, recul de l’âge du départ en retraite marquent la situation actuelle et le mécontentement des salariés, actifs, chômeurs et retraités.

Le 26 novembre 2013, les députés auront à se prononcer sur le projet de loi relatif aux retraites.

Dans ce contexte, l’Union Départementale des Syndicats Force Ouvrière de Vaucluse et l’Union Départementale Force Ouvrière des Retraités de Vaucluse, tout comme la Confédération FO, soutiennent la manifestation devant l’Assemblée Nationale organisée par les Unions Régionales d’Ile de France FO, CGT, FSU et Solidaires, ce 26 novembre, afin de réaffirmer notre opposition à cette contre- réforme.

De plus, réunie le 21 novembre dernier,  la Commission Exécutive Confédérale, mandatée pour décider toute action, demande à ses structures de développer les réunions et assemblées générales afin de dresser les revendications et d’alimenter le rapport de force.


 

 

 

 

Communiqué de presse- AVIGNON, le 5 septembre 2013

L'UDR-FO de Vaucluse appelle à manifester le 10 septembre 2013

Les annonces concernant la nouvelle réforme des retraites sont connues, le Conseil d’administration de l’UDR-FO84 réuni le 5.09.2013  appelle tous les retraités à participer à la manifestation départementale appelée par FO, CGT, FSU et Solidaires.

Les retraités entendent ainsi manifester leur solidarité avec les actifs et combattre les mesures spécifiques qui pèsent sur eux :

-        Les majorations de pension de 10 % des retraité(e)s ayant élevé 3 enfants ou plus deviendraient imposables alors qu’elles sont aujourd’hui exonérées.

-        La revalorisation des pensions serait reculée du 1er avril au 1er octobre de chaque année.

 

Cette mobilisation est pour l’UDR-FO 84 l’occasion de manifester sa solidarité avec les actifs et les jeunes particulièrement menacés de voir les conditions de leur départ à la retraite se dégrader un peu plus à chaque « réforme ». Cette dégradation des conditions de liquidation fragilise le régime tout entier.


Communiqué de presse- AVIGNON le 28 mai 2013

 

FEU ROUGE DE SORGUES : LA PREFECTURE FAIT PREUVE DE FERMETE

POUR L’UDR-FO DE VAUCLUSE IL FAUT PRIVILEGIER LA PREVENTION AU REPRESSIF

 

L’Union Départementale des Retraités FORCE OUVRIERE de Vaucluse prend acte de la décision du Préfet, à savoir que seuls les automobilistes ayant contesté le procès-verbal et payé la consignation pourront faire état de la mauvaise temporisation du feu jaune. Pour les autres, il est considéré qu’en payant l’amende ils ont reconnu avoir grillé le feu rouge.

Ainsi les autorités ont finalement décidé de faire preuve de fermeté envers des automobilistes qui n’ont eu que le tord de prendre un itinéraire passant par un feu mal réglé.

Cette décision nous surprend d’autant plus qu’il nous avait été assuré qu’il était recherché une solution la moins pénalisante possible.

Les arguments qui nous ont été présentés pour justifier la sévérité finalement retenue, ne nous ont pas convaincus du fait qu’ils :

  • sous-entendent que les automobilistes roulent trop vite à l’approche des feux ou ne respectent pas délibérément le feu rouge,
  •  font totalement abstraction du feu mal réglé.

Nous avons fait remarquer que si le dispositif que nous préconisons avait été mis en place, les conducteurs auraient été avertis suffisamment tôt pour pouvoir s’arrêter malgré la mauvaise temporisation du feu jaune.

L’UDR-FO 84 intervient depuis plusieurs années tant auprès du Ministre de l’Intérieur que du Préfet de Vaucluse et de la municipalité d’Avignon (pour expérimentation sur la commune) afin que les automobilistes soient avertis que le feu vert va passer au jaune. 

Monsieur le Directeur de Cabinet du Préfet nous a déclaré être intéressé par notre proposition et y être favorable à titre personnel. Il  nous a demandé de le saisir par écrit afin de la faire étudier par ses services.

Par leur intervention, les retraités FORCE OUVRIERE de Vaucluse ont fait rétablir la temporisation du feu, évitant ainsi aux conducteurs de continuer à se faire flasher abusivement. Ils espèrent que les pouvoirs publics sauront tirer les conclusions qui s’imposent en mettant en place un dispositif avertissant les automobilistes que le feu vert va passer au jaune comme cela se fait déjà dans d’autres pays.

En autorisant l’expérimentation de ce dispositif, la Préfecture de Vaucluse témoignerait qu’elle privilégie la prévention au tout répressif, ce que veut encore croire l’UDR-FO de Vaucluse.

Contact : Serge OLLIER, tél : 0684120976


COMMUNIQUÉ DE PRESSE- AVIGNON le 27/02/2013 
NON ! à l’austérité
NON ! à la baisse du coût du travail
 
 
L’Union Départementale des Retraités FORCE OUVRIERE de Vaucluse appelle les retraités à participer en nombre à la manifestation organisée, en commun par la CGT et FO, le 5 mars2013 à AVIGNON,
(Départ 10h30 Cours Jean JAURES devant la cité administrative)
 
pour exprimer leur opposition résolue à l’accord sur la compétitivité et la sécurisation de l’emploi, signé le 11 janvier 2013 entre le MEDEF, la CFDT, la CFTC et la CGC :
 
Un accord en faveur des employeurs, nocif pour l’emploi, dangereux pour les droits des salariés et destructeur des droits collectifs et individuels qui s’inscrit dans la logique patronale de baisse du coût du travail et de remise en cause de la sécu de 1945.
 
Pour être applicable, ce texte doit être transposé en loi. A la veille de la présentation de ce projet en conseil des ministres, FO et la CGT appellent les salariés actifs, retraités, chômeurs et les jeunes à se mobiliser et à exprimer leur désaccord en direction du gouvernement, des députés et des sénateurs : pour qu’un mauvais accord ne devienne pas une mauvaise loi.
 
En manifestant le 5 mars 2013, les retraités de Vaucluse exprimeront le refus de l’austérité de la flexibilité et exigeront une augmentation des salaires, retraites et pensions, des mesures concrètes pour relancer l’économie et la création de véritables emplois. Seuls des emplois pérennes peuvent assurer l’avenir de la protection sociale ainsi que des régimes de retraites.
 
L’Union départementale des Retraités FORCE OUVRIERE de Vaucluse invite ses adhérents et sympathisants à se rassembler à 9h30, au 20 Avenue Monclar à AVIGNON, le 5 mars 2013, pour rejoindre en cortège le point de rassemblement.

 

AVIGNON, le 2 février 2013- COMMUNIQUÉ DE PRESSE

LES SALARIES NE SONT PAS UNE VARIABLE D’AJUSTEMENT DE LA COMPETITIVITE DES ENTREPRISES

L’Union Départementale des Retraités FORCE OUVRIERE de Vaucluse se félicité de la position prise par la Confédération Générale du Travail FORCE OUVRIERE en ce qui concerne les « accords de compétitivité emploi ».

Ces accords, signés par des syndicats minoritaires, accordent au patronat ce qu’il réclame depuis plus de trente ans sans ne l’avoir jamais obtenu d’aucun gouvernement. Ils portent une attaque sans précédent au Code du Travail arraché par les luttes ouvrières menées par des générations de salariés.

Aujourd’hui, non seulement la cgt-FO mais aussi bon nombre de commentateurs, les jugent déséquilibrés.

Tant que ces accords ne sont pas inscrits dans la loi, ils ne peuvent s’appliquer. L’Union Départementale des Retraités FORCE OUVRIERE de Vaucluse s’adresse solennellement aux parlementaires du département pour qu’ils prennent en compte les observations qui leur ont été transmises par l’Union Départementale des Syndicats cgt-FORCE OUVRIERE de Vaucluse.

Les salariés ne comprendraient pas que « le changement c’est maintenant » consiste à les dépouiller des droits que leur reconnait l’actuel Code du Travail.

La balle est dans le camp de l’actuelle majorité, on verra si elle va la passer au patronat ou à ceux qui chaque jour par leur labeur, leurs compétences, leur technicité produisent la richesse du pays, c’est-à-dire les salariés. Ces femmes et ces hommes dignes  ne sont ni  esclaves, ni objets, ni marchandise. Nous ne sommes plus à l’époque de Zola et il est inacceptable qu’au XXI° siècle le patronat puisse les  considérer comme une simple variable d’ajustement de la compétitivité des entreprises. 


AVIGNON le 18 janvier 2013 - COMMUNIQUE DE PRESSE

AUJOURD’HUI PEUT-ETRE…ou alors…demain ?

 

Les premiers jours de janvier 2013 angoissent les français car leurs factures de gaz et d’électricité sont sans aucun doute plus salées que les routes.
Le gouvernement s’est engagé le 14 janvier 2013 à ce que le déficit supporté par EDF soit résorbé via des augmentations à venir de la CSPE (Contribution au Service Public d’Electricité), ce qui va gonfler les factures d’électricité de 2,5% en moyenne dès le début de cette année. D’autres augmentations de la CSPE vont donc intervenir dans l’avenir pour permettre à EDF de résorber progressivement son manque à gagner.
L’Union Départementale des Retraités FORCE OUVRIERE de Vaucluse (UDRFO 84) souligne au passage que l’Etat va verser près de 5 milliards d’euros à EDF (de fait à charge des contribuables) dont 600 millions d’euros de frais financiers,  au titre du remboursement de la créance constituée du déficit de la CSPE alors que EDF n’a jamais remboursé à ses clients le trop perçu de la T.V.A. durant plusieurs années (environ 280 millions d’euros auxquels il convient de rajouter les intérêts générés). Résultat, le cours d’EDF augmente en bourse, les actionnaires se frottent les mains pendant que l’abonné se fait…PLUMER !
Cette forte augmentation de l’électricité intervient au même moment où la facture du gaz explose  (gaz +2,51%, CTA +11,32% -Contribution Tarifaire d’Acheminement du gaz- + augmentation du tarif abonnement du compteur). Désormais, chaque mois le prix du gaz va être recalculé et répercuté sur la facture.
Pour l’UDRFO 84, ce n’est pas une bonne nouvelle pour les consommateurs. Il faut s’attendre à un relèvement très important qui même administré à dose homéopathique sera difficile à avaler.
Par effet boule de neige, les tarifs de l’énergie asphyxient le budget des ménages et donc la consommation.
L’UDRFO 84 se demande par quelle ironie le gouvernement a pu donner à son projet de loi sur la tarification progressive de l’énergie, l’intitulé : « Vers un système énergétique sobre » alors qu’ii met à mal la péréquation républicaine des tarifs suivant le principe de solidarité du Conseil National de la Résistance (CNR).
Il y a longtemps que, particulièrement en matière d’énergie, les ménages modestes donnent dans la sobriété. Ils attendaient le changement pour maintenant…l’auront-ils un jour ?  Peut-être…

 

                                                       

                                                                                               

Date de dernière mise à jour : 19/04/2021