Agirc-Arrco : Un accord de régression sociale !

Agirc-Arrco : Un accord de régression sociale !

 

 

PDF - 11.7 Mo
 

Le Comité exécutif de la fin octobre ne s’y est pas trompé : l’accord du 30 octobre fait des retraités les principales victimes des régimes complémentaires.

Près de la moitié des « efforts » demandés seront supportés par les allocataires, entre la moindre revalorisation et le décalage de sept mois de cette même revalorisation.

Et là, contrairement à ce que préconisent certains signataires, pas de mesure « petite pension » à l’horizon, même si nous restons très réservés sur ce type de mesure parce qu’elles modifient en profondeur l’esprit dans lequel les régimes complémentaires ont été créés.

Devant le caractère inique de l’accord, la CGT-Force Ouvrière a décidé de ne pas présenter de candidat à la présidence de l’Arrco, qu’elle détenait depuis près de cinquante ans.

Des échanges avec nos camarades retraités, nous retenons que cette décision lourde a été comprise et bien accueillie.

Quel que soit l’âge des militants FO, les revendications et leur expression ne peuvent souffrir d’entraves.

La liberté de négociation, comme l’indépendance du syndicat ne peuvent être à géométrie variable, c’est aussi cela la grandeur de notre syndicalisme.